L'écologie sociale

Le gaspillage alimentaire se compte en tonnes.

Rappelons que le gaspillage alimentaire est le fait de jeter des aliments encore comestibles. Il se produit tout au long de la chaîne d'approvisionnement. ; du stade de la production agricole, jusqu'à celui de la consommation, en passant par le stockage, la transformation, la distribution et la gestion.

Si le problème du gaspillage alimentaire, est un problème de société, environnemental, économique et social,  il a avant tout un enjeu. Celui de lutter contre la faim.

En 2015, Ségolène Royal, alors ministre de l'environnement, en complément de la loi sur la transition énergétique, invite les grands groupes à s'engager sur le gaspillage alimentaire. Ils signent une convention d'engagement qui leur interdit de détruire des stocks alimentaires consommables, et s'engagent à les distribuer aux associations caritatives.

En 2020, on constate tout de même que toutes les denrées ne peuvent pas entrer dans la récupération par ces associations.

Certaines entreprises, faute d'organisation de moyens de récupération ou de stockage par les associations, en sont encore à mettre des tonnes de produits en destruction.

Les cantines, par manque d'organisation, sur les denrées non consommées de la journée, sont encore à les jeter après chaque repas.

Cela représente aussi des tonnes d'aliments qui pourraient être consommés plutôt que de finir dans le sac des ordures ménagères.

Même si grâce à la bio-collecte des déchets, qui est réalisée dans les écoles de Cholet, ces aliments non consommés finissent en compost et non en déchets, il n'en reste pas moins qu'ils seraient encore mieux s'ils étaient mangés !

La faim dans le monde touche 821 millions de personnes. Nous avons la chance, en France d'être épargnés par ce fléau. Mais il ne s'agit pas d'oublier ou de mettre de côté les 2 millions de personnes qui bénéficient de l'aide alimentaire. 51 % ont moins de 26 ans. Et parmi eux, 39% sont des enfants.

Grâce aux Restos du cœur, et à la banque alimentaire, grâce aussi à la générosité des particuliers et à la lutte contre le gaspillage alimentaire de la grande distribution, des possibilités s'offrent aux personnes en difficultés. Sous conditions. 

Un groupe de travail s'est mis en place dès le début de l'association, particulièrement concerné par les difficultés de Choletais qui vivent sous le seuil de la pauvreté, et qui malgré les aides ne mangent pas correctement ; ou ceux qui, bien qu'ayant une activité professionnelle, se retrouvent dans une situation financière difficile, qui ne leur permet plus de pouvoir se nourrir ni nourrir leur famille ; et ne leur permet pas de pouvoir bénéficier des aides alimentaires en question.

En lien avec les associations caritatives existantes, en partenariat avec des entreprises alimentaires locales, et sans que ça ne coûte un centime supplémentaire aux contribuables, Cholet Autrement se donne comme but de créer sur Cholet La cantine choletaise, qui distribuerait chaque soir, un repas chaud ou froid selon la saison, qui serait consommé sur place.

Parce que nous pensons que la municipalité se doit d'être acteur pour le bien-être des Choletais, et qu'une action humaine peut aussi se jumeler avec la lutte contre le gaspillage alimentaire. Pouvoir manger au moins un repas par jour, est un minimum. 

Réaliser une action d'écologie sociale est une force pour la future  équipe municipale.